lundi 15 février 2010

2e lettre à l'auteur: Récit d'un naufragé

En concluant, l’auteur dit : "...à cela je réponds : que croyez-vous que j’aie fait durant mes dix jours en mer?" Selon vous, est-ce que ce roman est un récit ou une histoire vraie. Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui ne l’est pas?

Justifiez votre réponse avec des exemples tirés du roman (environ 150 mots)

5 commentaires:

  1. Monsieur Marquez,
    Je m'appelle Julie Paquette et je suis en deuxième secondaire. Mon enseignante m'a demandé de répondre à la question suivante; crois tu que ce roman est un récit ou une histoire vraie? Selon moi, je crois que le personnage principal vit vraiment ce qui est trancrit dans le livre. Peut-etre avec des détails inventés mais la base est selon moi véridique.

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  2. Bonjour M. Gracìa Màrquez
    Je me nomme Isabelle Rabouin St-Laurent et je suis une étudiante de deuxième secondaire à l’École secondaire Mont-Bleu. Je vous écris pour répondre à la question que votre protagoniste pose aux gens qui sont septiques face à l’authenticité du récit. Personnellement, je crois que le fondement de l’histoire, soit celui du naufrage d’une personne, est véridique, mais je ne doute de certaines péripéties. Tout d’abord, je crois à la ponctualité des requins, car tout pêcheur sait que les poissons mordent à l’aube et à la tombé du soleil. Il est donc logique que ce soit la même chose pour les requins. Cependant, je crois que les dialogues avec le matelot Jaime Manjarrès ne sont que le fruit de votre imagination et n’existe que pour agrémenter la lecture du récit. Mais encore, je crois que Luis Alejandro Velasco n’a jamais tenté de manger ses espadrilles et son ceinturon, car il est évident que la mâchoire humaine n’est pas assez forte pour les déchiqueter.
    Merci du temps que vous avez accordé à ma lettre, veuillez agréer, monsieur, mes plus sincères salutations.

    Isabelle Rabouin St-Laurent

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  3. Chère Mr. Marquez,
    Qu’est-ce qui est vrai? En toute sincérité, je crois que ce récit comprend en grande majorité du réel. Selon moi, un homme pris à la mer pendant dix jours pourrait définitivement vivre tout ce que tu racontes dans le récit. Par contre, il se peut que tu ais intégré un peu d’exagération afin d’y en ajouter du piquant comme tout auteur aura tendance à vouloir incorporer dans ses récits d’aventures.
    L’irréel pourrait être le temps que ce pauvre naufragé vit à la mer. J’ai toujours cru que l’être humain pouvait vivre que 7 jours dans ces conditions critiques pareils à ceux de ton marin.
    Si l’on revient à la réalité, je crois que la grande partie de ses petits péripéties semblent réels tout comme quand il a vit des hallucinations car un manque de nourriture, de force et absorption d’eau salé peut produire dans ce genre de situation. De plus, j’ai trouvé bien intéressant quand tu illustres la torture ou la chasse de la pauvre petite mouette indiquant la grande faim de ce marin désespéré et celui-ci avec toute raison.
    J’ai vraiment apprécié ce récit et je tiens à lire un autre de tes œuvres prochainement.
    Kristie Lapratte

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  4. Cher M. Marquez,
    Après avoir lu votre roman : « le récit d’un naufragé », plusieurs questions suscitent mon intérêt quant à l’authenticité de votre œuvre, aux moins pour certains évènements que je juge invraisemblable. Avant d’entrer dans le fond des choses, je tiens à me présenter. Je m’appelle Fares Ait youcef, je suis étudiant en deuxième secondaire et la raison pour laquelle j’ai l’immense honneur de vous contacter relève de la requête de notre enseignante, de vérifier auprès de vous l’authenticité de votre chef-d'œuvre. Certes, je suis porté à croire que les faits et les péripéties paraissent pour la plupart authentiques, surtout ne l’oublions pas qu’il s’agit d’un matelot qui se trouve sur un radeau de fortune et grâce à son immense expertise marine se débrouille acharnement pour éviter de périr. Toutefois, je pense que le passage où l’hélicoptère le survolait juste au dessus de sa tête et qu’elle n’a pas réussi à le localiser me semble légèrement exagéré. Ne serait-ce pas une volonté de votre part de faire attarder le roman et aiguiser la curiosité du lecteur. En plus, je trouve que Luis Alejandro Velasco, rescapé de ce naufrage et ayant passé des journées sans mangé n’hésitera pas à étancher sa soif et assouvir sa faim en mangeant la mouette, au lieu de manger son ceinturon ou ses espadrilles. De surcroit, sa petite lutte avec le requin pour un poisson n’est pas digne d’un matelot expérimenté, il s’agira plutôt d’une personne ignorant totalement la fatalité de se rivaliser avec les dents de la mer dans son propre environnement, alors veuillez croire, Mr Marquez que ce passage m’a éberlué et ne relève pas de la réalité.
    Pour finir, je tiens à vous avouer que le roman m’a vraiment plu et encore merci pour le temps que vous avez consacré à lire mes modestes commentaires.
    Fares Ait youcef

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